-
poème de verlaine sur l'été : allégorie
Despotique, pesant, incolore, l’Été,
Comme un roi fainéant présidant un supplice,
S’étire par l’ardeur blanche du ciel complice
Et bâille. L’homme dort loin du travail quitté.L’alouette au matin, lasse, n’a pas chanté.
Pas un nuage, pas un souffle, rien qui plisse
Ou ride cet azur implacablement lisse
Où le silence bout dans l’immobilité.L’âpre engourdissement a gagné les cigales
Et sur leur lit étroit de pierres inégales
Les ruisseaux à moitié taris ne sautent plus.Une rotation incessante de moires
Lumineuses étend ses flux et ses reflux…
Des guêpes, çà et là, volent, jaunes et noires.
Tags : allegorie, verlaine, lisse, peme, quitte
-
Commentaires
les cigales vont bientôt recommencer à chanter et on dirait vraiment qu'elles sont tjs en train de scier du bois, c'est fatiguant de les entendre à force
Bien contente aussi de te retrouver, c'est vrai que des fois on se perd un peu, mais on finit toujours par se retrouver !
D'habitude je passe dire bonjour aux copinautes le matin, mais là.... je te souhaite une bonne soirée ! Bizzzz
12chevrette 13Lundi 23 Juin 2014 à 12:48toujours pas de cigale...elles sont en retard bises
Ajouter un commentaire
Bonne soirée, biz.