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la pluie : poème d'actualité avec le temps pourri de cet hiver
Il pleut. J'entends le bruit égal des eaux ;
Le feuillage, humble et que nul vent ne berce,
Se penche et brille en pleurant sous l'averse ;
Le deuil de l'air afflige les oiseaux.
La bourbe monte et trouble la fontaine,
Et le sentier montre à nu ses cailloux.
Le sable fume, embaume et devient roux ;
L'onde à grands flots le sillonne et l'entraîne.
Tout l'horizon n'est qu'un blême rideau ;
La vitre tinte et ruisselle de gouttes ;
Sur le pavé sonore et bleu des routes
Il saute et luit des étincelles d'eau.
Le long d'un mur, un chien morne à leur piste,
Trottent, mouillés, de grands boeufs en retard ;
La terre est boue et le ciel est brouillard ;
L'homme s'ennuie : oh ! que la pluie est triste !René-François SULLY PRUDHOMME
Tags : pluie, hiver, grands, monte, eau, poème
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Commentaires
Si on lit ce poème, même par beau temps, on est de suite transporté sous la pluie, tellement il est bien écrit ! c'est un poète que j'aime bien, au moins on comprend tout ce qu'il dit ! C'est un très beau choix.
Excellent week-end et amicalement.
Nous il a pleuvioté toute la semaine, mais rien d'alarmant, ou alors je m'habitue (lol)
Bises!
Bonjour CERISE
voici la première de l'an 2014
Bonne journée de dimanche
Ne prendre que le meilleur
Sans s’occuper du pire
Bisous avec mes Amitiés
J-G-R-C-
Il pleut aussi vers nous ce dimanche...
J'attendais le vrai hiver, il revient avec revanche...
Joli ton poème sur l'eau, élément essentiel pour notre survie.
Bisous et bon dimanche
re mon amie un très beau poème
espr que la nature se calme et que l'homme se range un peu
tant de guerres et d'intempéries de part le monde qui détruisent tout
Le poète Maurice Rollinat (1846-1903), dans ce poème intitulé « Un soir de pluie » nous décrit des précipitations abondantes qui vont gonfler les eaux de la rivière voisine.
Soir de pluie
Sur l'eau d'un vitreux mat, vert bouteille foncé,
Des ronds, comme au compas, sont tracés par la pluie,
Chacun d'eux, forme frêle à l'instant même enfuie,
Étant par un semblable aussitôt remplacé.
Et puis, ce ne sont plus que des ombres de cercle,
Des fantômes de ronds toujours plus affaiblis
Sur le moutonnement, les plis et les replis
De l'eau vague où le soir met son brumeux couvercle.
Cette nuit, la rivière aura
Tout son malfaisant scélérat
De lianes-serpents, d'herbes qui vous empoignent.
On sent couver là, sur ce bord,
Tant d'horreur humide et de mortQue l'on frémit, pendant que les pas s'en éloignent. L’hiver sera rude,
Méchant et sévère
La neige recouvrira le paysage.
La dernière feuille morte
Est tombée, légère.
La pluie martèle les fenêtres,
A grand bruit.
Elle appelle la neige.Lara et Lisa
- CM octobre 2001 -Bonjour,
J'espère que tu soignes bien ta grippe et je pense que c'est ce qui est arrivé à ma maman... Moi, je suis contente, car sans ma dent, je peux enfin bouger mes machoires à volonté (lol)
bises!
Bonsoir Cerisette.
Un beau poeme,sur la pluie,mais,ça suffit !!!
Moi,c'est la peinture,qui m'a appris a aimer la nature,encore plus qu'avant.
Maintenant,je regarde tout,en ouvrant tout grand mes yeux.
Bisous bien trempés de chez nous.Aimée
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RE jour Cerise...la pluie...marre de la pluie lorsqu'elle se fait trop présente. Aujourd'hui, chez moi aussi c'est gris..il ne pleut pas encore mais ça ne devrait pas tarder...ha la la, marre..à quand un grand froid, un bon hiver glaciale mais sans eau ? Ou encore mieux, de la neige partout, du silence, comme dans un cocon...allez, je vais faire des crêpes..si, si, la pluie attire l'envie de crêpes...passe une très bonne fin de journée