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    Le manque d’amour est la plus grande pauvreTé. 

     

     Nous ne saurons jamais TouT le bien qu'un simple sourire peuT êTre capable de faire.

     

    Nous réalisons que ce que nous accomplissons n'esT qu'une gouTTe dans l'océan. Mais si ceTTe gouTTe n’exisTaiT pas dans l'océan, elle manqueraiT.

     

     

     La soliTude et le senTiment de n'êTre pas désiré sonT les plus grandes pauvreTés.

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    l'horloge tourne !
    remonter le temps
    perdre l'acquis du moment
    savoir apprécier les enfants
    moments de bonheur malgré les ans
    qui passent et nous mènent au bilan
    avant tout aimer , n'est ce pas le plus important

     


    cerise

    je précise ce poème est de moi

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    Les Soleils de Septembre

     

    Sous ces rayons cléments des soleils de septembre
    Le ciel est doux, mais pâle, et la terre jaunit.
    Dans les forêts la feuille a la couleur de l’ambre ;
    L’oiseau ne chante plus sur le bord de son nid.

     

    Du toit des laboureurs ont fui les hirondelles ;
    La faucille a passé sur l’épi d’or des blés ;
    On n’entend plus dans l’air des frémissements d’ailes :
    Le merle siffle seul au fond des bois troublés.

     

    La mousse est sans parfum, les herbes sans mollesse ;
    Le jonc sur les étangs se penche soucieux ;
    Le soleil, qui pâlit, d’une tiède tristesse
    Emplit au loin la plaine et les monts et les cieux.

     

    Les jours s’abrègent ; l’eau qui court dans la vallée
    N’a plus ces joyeux bruits qui réjouissaient l’air :
    Il semble que la terre, et frileuse et voilée,
    Dans ses premiers frissons sente arriver l’hiver.

     

    Ô changeantes saisons ! ô lois inexorables !
    De quel deuil la nature, hélas ! va se couvrir !
    Soleils des mois heureux, printemps irréparables,
    Adieu ! ruisseaux et fleurs vont se taire et mourir.

     

    Mais console-toi, terre ! ô Nature ! ô Cybèle !
    L’hiver est un sommeil et n’est point le trépas :
    Les printemps reviendront te faire verte et belle ;
    L’homme vieillit et meurt, toi, tu ne vieillis pas !

     

    Tu rendras aux ruisseaux, muets par la froidure,
    Sous les arceaux feuillus leurs murmures chanteurs ;
    Aux oiseaux tu rendras leurs nids dans la verdure ;
    Aux lilas du vallon tu rendras ses senteurs.

     

    Ah ! des germes captifs quand tu fondras les chaînes,
    Quand, de la sève à flots épanchant la liqueur,
    Tu feras refleurir les roses et les chênes,
    Ô Nature ! avec eux fais refleurir mon cœur !

     

    Rends à mon sein tari les poétiques sèves,
    Verse en moi les chaleurs dont l’âme se nourrit,
    Fais éclore à mon front les gerbes de mes rêves,
    Couvre mes rameaux nus des fleurs de mon esprit.

     

    Sans l’ivresse des chants, ma haute et chère ivresse,
    Sans le bonheur d’aimer, que m’importent les jours !
    Ô soleils! ô printemps ! je ne veux la jeunesse
    Que pour toujours chanter, que pour aimer toujours !

    Auguste Lacaussade,

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    C'est un trou de verdure où chante une rivière,
    Accrochant follement aux herbes des haillons
    D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
    Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.

    Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
    Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
    Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
    Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

    Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
    Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
    Nature, berce-le chaudement : il a froid.

    Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
    Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
    Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

    arthur rimbaud

     

              ROUGE VU PAR MOI

    Rouge comme le sang des innocents envoyés dans cette boucherie

    Rouge comme celui de tous ceux qui tombent sous les balles de l'adversaire

    Rouge comme la honte de ceux qui exterminent des peuples

    Rouge comme l'amour , qui espèrons le amènera un jour la paix sur le monde ,

    cerise

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